Elle me regarde, petite.
Alors je l’enjambe à grands pas.
Elle me promène puis se retourne, se découvre, chatoyante.
Elle me montre ses endroits secrets.
Vals fleuris d’herbe humide et de fleurs aux belles couleurs.
L’automne des grandes forêts aux arbres immenses tout de miel et aux senteurs sucrées.
Les vallées et montagnes enneigées aux reliefs blancs où se promènent, tranquilles et heureux ces doux cervidés.
Elle me guette. Me voie si joyeux qu’elle en rugit de plaisir et se déploie dans un éventail
de couleurs, de neige, de fleurs et d’odeurs puis le tout rejailli en myriades d’étoiles si proches
de moi que je peux en toucher.
Je me couche sur elle pour essayer d’être partout à la fois et là, je me laisse remplir de bonheur.
Plus tard, moi rassasié, elle apaisée.
Je m’assieds puis la caresse pour lui dire qu’elle est infiniment belle.